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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:53

fantastique-sirenes-18.gif

 

La houle frappe de toutes parts !


Je suis balloté sans plus savoir si c'est de bas en haut ou de gauche à droite. Les sens n'ont plus de direction, l'eau est partout, je suis l'eau...

Je sens des bras autour du mien qui cherchent à m'extirper du fracas. Je bois la tasse, les tasses, un tonneau probablement !


Dans la nuit, tous les chats sont gris, mais qu'en est-il des poissons ? Je n'ai pas le temps de vérifier et vais probablement en rester là, sans savoir...

Aspiré, happé par les événements, je distingue au loin une terre d'asile, à moins que ce ne soit un vaisseau. La sensation de ce bras qui enserre le mien est toujours palpable et je sens bien qu'il me tire vers l'inconnu : une plage de sable émeraude au bord de laquelle une femme à demi-nue brosse les longs cheveux d'or d'une enfant ; Paisiblement elle chante dans une douce sonorité. Ici, l'océan a retrouvé son calme, il n'est plus bleu mais or et les vaguelettes déposent près de la mère et l'enfant des rangées de perles irisées qu'elles s'amusent à filtrer entre leurs doigts.


Le bras caresse mon coude d'un geste rassurant et c'est ainsi que je découvre que les sirènes ne sont pas légende, mais êtres salvateurs.

Comment vais-je raconter tout ceci ?


Monique


 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 09:54

photo-Alain-Colas.jpg

Dernier appel radio !

La tempête ! le combat !

Dernier appel radio !

Le vent ! mayday mayday !

Dernier appel radio !

Les vagues ! la houle !

Dernier appel radio !

On a perdu le Nord !

 

… fondu au noir…

 

Le bateau sombre et s’éparpille

Une planche par ici une voile par là

Les affaires du marin se dispersent

Tournoient dans le courant, puis

Se déposent dans les grands fonds.

L’embarcation, les instruments de navigation, les vêtements, le ravitaillement…en quelques instants devenus inutiles, absorbés dans un entre deux mondes

CALME   SILENCE  APESANTEUR

Le marin, profitant de cette aubaine, devient aussitôt poisson.

Il a filé, en fait, vers la côte, là où les courants sont plus chauds.

Un rêve réalisé !

 

                                                                                                                                                           Isa  

 

 

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:01

ifaty_soleilcouchant1024.jpg

 

Sujet de l'atelier d'écriture : "Qu'est-il arrivé à Alain COLAS" ? 

 

Devant l'immensité des dégâts de mon embarcation, car tel est le nom qu'il reste de mon bâteau, je reste longtemps dans le doute, plus rien ne me relie à la vie.

Je suis là, au milieu de cette mer, ébloui par la réverbération du soleil sur l'eau et pour seul bagage, mon canot de sauvetage. Je suis là, étendu sur le dos et ne sais depuis combien de temps je dérive. Je ne suis même pas certain d'être encore en vie...

Cette lumière ? Est-elle la porte du Paradis ?

Je suis tout engourdi et mouillé jusqu'à l'os, pourtant je n'ai ni peur, ni froid. Peut-être parce que je sais qu'ici une nouvelle aventure s'offre à moi et que pour la saisir, il me faut m'adapter. Je finis par me laisser voguer et laisser les souvenirs venir à moi. Cela dura une éternité et pourtant ni la faim, ni le froid n'avaient raison de moi !

Il était temps d'accepter que je n'étais plus moi, du moins un moi comme je l'avais été.

Le soleil se coucha et mon âme s'éleva, la clef était là, ancrée en moi.

Un monde merveilleux s'offrait à moi et enfin le bruit revint : chants de mouettes, danse des baleines, guirlandes de poissons...

Bâteaux échoués, marins dansants, sirènes hurlantes, tout un monde d'un autre monde me tendait les bras.

Ici les plus beaux trésors étaient à trouver et plus j'imaginais, plus mon monde se créait !

                                                                                                                        Audrey


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Texte Libre

Acabrabra est l'invocation clamée par la plus jolie des petites fées que je connaisse lorsqu'elle fait de la 'magique' ! Tout alors devient possible, même le loupage, sans conséquences dramatiques, il suffit de recommencer et d'y croire !

 

 

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